Quitte à devoir faire profil bas durant quelques temps en limitant au maximum les sorties, cela n'empêche en rien d'aller dire bonjour à ses voisins quand ils décident de vous rendre une petite visite.
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Il est maintenant connu que Dolores adore quand le courant passe. Elle s'est dit qu'il était peut-être nécessaire de donner une bonne poignée de main à Dina Caliente en guise de salutations.
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Antonio ne put qu'être d'accord avec Dolores et, ne portant guère Don Lothario dans son cœur, il se dit qu'un bon choc lui apprendra à avoir mater Angel pendant qu'elle jardinait. Antonio n'appréciait pas trop d'entendre un homme dire qu'il tenterait bien de draguer sa petite sœur...
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Dolores : Entonces... Que voulez-vous ?
Dina : Cause nous en espagnol tant que tu veux, on te comprendra parfaitement tu sais, vecina.
Nina : On peut en venir aux faits ?
Dina : Notre mère est pas revenue par ici des fois ?
Dolores : No senioritas.
Dolores n'appréciait pas les Caliente et encore moins Don Lothario, un coureur de jupons qui lui avait l'air plus futé que les deux cruches qui étaient là et qui ont déclaré aux journalistes que leur mère était surement partie avec un homme.
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Tellement occupés par les Caliente, personne ne vit le berceau s'agiter et en sortir un petit garçon... dont il était difficile de distinguer quoique ce soit à cause du bonnet qu'il portait sur la tête.
Quelqu'un peut-il l'envoyer dans la penderie ou voir Christina Coudrala je vous prie ?
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Dolores dû retenir un cri d'horreur : Giorgio était le portrait craché de son père ! Il allait falloir y remédier d'urgence car autrement, ils auraient deux sims bienveillants chez eux et ça, c'était inconcevable ! L'éducation de cet enfant n'allait pas être laissée de côté et ce sera pareil pour celle du futur bébé.
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Nina : Mais arrête ! Antonio est pour moi !
Dina : Ah ? J'ai pas vu ton nom marqué sur lui j'te signale !
Nina : Va plutôt voir ton sportif à Newcrest !
Dina : Et si je veux les deux en même temps ?
Nina : Il est à moi !
Dina : Non, à moi !
Les sœurs Caliente dans toute leur splendeur...
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Giorgio : Mama ? C'est qui les deux dames dehors ?
Dolores : Des parasites mi cariño. Fini tes devoirs.
Giorgio : Oui Mama.
Le bon côté, c'est qu'avec sa tête de premier de la classe, personne ne devrait avoir de soupçons sur Giorgio...
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Ses pieds étant douloureux, Angel avait du mal à marcher. Spontanément, Antonio lui proposa un massage des pieds, probablement pour essayer de faire en sorte que sa cadette accepte de lui reparler. Ce n'était pas vraiment gagné...
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Ayant offert un violon à son fils, Dolores regretta immédiatement son choix quand elle entendit le son atroce qui sortait de l'instrument. Si Giorgio pouvait tuer avec de la musique, il aurait fait un nombre incroyable de victimes. Tout le foyer choisi la même solution face à cette agression auditive inattendue : la fuite.
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Amoureuse de la nature, Angel choisi d'aller pêcher des poissons afin de fertiliser son jardin. Elle essayait de ne pas bouger quand elle sentait son bébé lui donner des coups de pied...
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Entretenant sa silhouette finement musclée, Antonio opta pour le tapis de course qui était dans sa chambre. Ses oreilles étaient trop sensibles pour supporter ce massacre musical...
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Quant à Dolores, ne pouvant poursuivre son écriture de l'histoire familiale, elle se remit à la peinture sans réelle inspiration.
Tout le monde soupira de soulagement quand Giorgio reposa son violon et tous purent aller dormir...
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Mais dans la nuit, une douce odeur de gâteau à la cerise réveilla Antonio...